Dans un monde où le e-commerce ne cesse de grandir, la livraison du dernier kilomètre est devenue le maillon clé et souvent le plus coûteux de toute stratégie de logistique urbaine. Pour les entreprises B2B, optimiser ce moment final est crucial pour réduire les coûts, améliorer la satisfaction client, respecter les réglementations, et rester un partenaire logistique durable. Cet article passe en revue pourquoi ce défi est devenu central, quels sont les enjeux, et comment des solutions comme la cyclologistique ou la mobilité urbaine durable permettent d’y répondre. En savoir plus
Sommaire :
- L’augmentation fulgurante des volumes de colis en ville
- Le corollaire : multiplication des véhicules, congestion, nuisances
- Coût et efficacité : le dernier kilomètre pèse lourd
- Les contraintes réglementaires et environnementales
- Solution pour relever le défi : cyclologistique et optimisation durable
- Bénéfices pour les entreprises B2B
L’augmentation fulgurante des volumes de colis en ville
En France, 1,7 milliard de colis ont été distribués en 2023, ce qui représente une croissance d’environ +4,3 % par rapport à l’année précédente. En Île-de-France, entre septembre 2023 et août 2024, ce sont 300 millions de colis de moins de 30 kg qui ont été livrés. Cette explosion des volumes s’explique principalement par le développement du e-commerce, des services “livraison express”, et par des attentes toujours plus hautes de la part des clients en matière de rapidité et de qualité.
Le corollaire : multiplication des véhicules, congestion, nuisances
Avec plus de colis livrés, plus de point(s) d’arrêt de colis, relais, points relais, consignes automatiques, etc. Cela signifie une augmentation des trajets, escales, rotations de véhicules en zones urbaines.
Ces trajets supplémentaires accentuent les embouteillages, la pollution atmosphérique, les émissions de CO₂, mais aussi les nuisances sonores. Selon certaines sources, la logistique urbaine serait responsable de ≈ 25 % des émissions de CO₂ en ville et d’un tiers des polluants atmosphériques.
Coût et efficacité : le dernier kilomètre pèse lourd
Le dernier kilomètre représente une part très importante des coûts de livraison pour une entreprise carburant, personnel, entretien des véhicules, etc.
Outre les coûts directs, il y a des coûts indirects : délais, retours, mauvaise image de marque, amendes via réglementations (zones à faibles émissions, etc.).
Pour un acteur B2B, cela signifie une perte potentielle si l’optimisation durable, l’efficacité, la mobilité urbaine durable ne sont pas au cœur de la stratégie.
Les contraintes réglementaires et environnementales
Les Villes imposent de plus en plus de normes sur les émissions (ZFE — Zones à Faibles Émissions), les horaires de livraison, le bruit, les restrictions d’accès pour les véhicules polluants.
Le développement de la mobilité durable comme priorité publique : cela force les entreprises B2B à adopter des solutions innovantes, comme des flottes propres, des véhicules électriques, ou des modes non motorisés comme le vélo cargo.
Solutions pour relever le défi : cyclologistique et optimisation durable
Cyclologistique : usage de vélos cargo pour les petits colis, trajets courts. Avantages : zéro émission directe, moins de bruit, meilleure agilité en zone dense.
Mutualisation & points relais : regrouper les livraisons, optimiser les tournées, recourir aux relais ou boîtes à colis pour diminuer les distances parcourues et éviter les arrêts multiples.
Optimisation des trajets : logiciels de planification, modèles prédictifs, utilisation de données en temps réel pour éviter les heures de pointe, limiter les kilomètres vides.
Flottes propres / électriques : remplacer progressivement les véhicules thermiques, combiner avec des vélos ou triporteurs pour le dernier segment.
Partenariat logistique durable : collaborer avec des acteurs locaux, centres urbains, autorités publiques pour faciliter l’implantation de zones ou politiques favorables.
Bénéfices pour les entreprises B2B
Adopter une stratégie optimisée du dernier kilomètre apporte :
- Réduction des coûts directs (carburant, personnel, maintenance) et indirects (amendes, image, retours).
- Amélioration de l’image de marque : être vu comme acteur respectueux de l’environnement, engagé, innovant.
- Meilleure conformité réglementaire : anticipation des ZFE etc.
- Avantage concurrentiel : pour les clients finaux sensibles à l’environnement, pour les consommateurs B2B qui veulent travailler avec des partenaires durables.
Le dernier kilomètre combine plusieurs défis : volumes croissants, attentes clients élevées, contraintes urbaines, coût élevé, et impact environnemental. Pour les entreprises B2B, ne pas maîtriser ce maillon peut coûter cher tant financièrement que pour la réputation. Mais des voies comme la logistique urbaine durable, la cyclologistique, l’optimisation durable, et des partenariats solides (avec des prestataires, avec les collectivités) offrent des solutions concrètes. Chez Citeliv, nous croyons que la performance économique et l’engagement environnemental peuvent aller de pair et que l’entreprise qui assume ces défis aujourd’hui se positionne comme leader de demain, pour en discuter avec nous contactez dès maintenant.
Sources : ARCEP – Marchés du courrier, colis et activités connexes en France (2023)